Aperçu sur La situation sécuritaire en Tunisie.
Par Bayrem TOUNSSI
Durant les deux années de gouvernance de la Troïka, la Tunisie a connu une montée de la violence. Des incidents divers ont été enregistrés. Des heurts entre étudiants
salafistes et progressistes, dont certains de l’Union générale des étudiants tunisiens, ont
eu lieu à la faculté de lettres, le 7 mars 2012. La journée du 9 avril 2012, journée de la fête des martyres, a été la scène de violents heurts entre les manifestants d’un côté et les policiers et quelques milices obscures de l’autre. Ces mêmes milices, ont été encore une fois en action, avec une violence délibérée, contre les militants de l’UGTT, devant le siège de la centrale syndicale le 4 décembre 2012. En même temps, plusieurs meetings de partis de l’opposition ont été les victimes de perturbations ou de sabotage, comme celui de Nidaa Tounes à Djerba. Le 18 octobre 2012, les membres de la LPR sont allé jusqu’à tabasser et lyncher à mort le coordinateur de Nidaa Tounes dans la ville Lotfi Nagdh. Le 6 février 2013, a été un vrai séisme pour la Tunisie. Le leader du front populaire, fervent militant progressiste et farouche opposant au politique de la Troïka, Chokri Belaid est assassiné par balles devant son domicile. Ce malheureux événement a fait sortir les tunisiens en masse contre le gouvernement, qui a consenti à démissionner. Moins de 6 mois plus tard, un autre leader du font populaire, le député à l’ANC Mohamed Brahmi, est assassiné devant son domicile. Après les assassinats politiques, la Tunisie découvre que s’est montagnes sont le quartier générale de groupes terroristes. Les opérations de ratissage et les affrontements avec ces derniers ont fait prés de 20 morts au sein de l’armée et des agents de la garde nationale. Le terrorisme est décidément résolu à franchir une étape encore plus meurtrière et aveugle. Un kamikaze s’est fait exploser mercredi sur une plage près de la station balnéaire de Sousse.